Fluckiger Cédric, (2011), Relations entre pratiques scolaires et pratiques privées des jeunes, Séminaire DCEF, IUFM de Caen
Fluckiger Cédric, (2011), Usage de la CMO à l'adolescence: pratiques culturelles et communicationnelles, Journée d'Etude dans le cadre de l'ANR AdEN, Poitiers, 17 novembre 2011.
Fluckiger Cédric, (2011), Comment penser l'éducation à la culture numérique, Conférence invitée à l'Assemblée générale du LAREF, UCO, Angers, 15 juin 2011.
Fluckiger Cédric, (2011), Pratiques numériques des adolescents : construction de soi et inégalités dans les usages, Conférence invitée au CRDSU, Lyon, 12 mai 2011.
samedi 31 décembre 2011
vendredi 9 décembre 2011
Direction du numéro 11 de la revue Recherches en Didactiques
"Enfant, Elève, Apprenant", Coordonné par Bertrand Daunay et Cédric Fluckiger
Daunay Bertrand, Fluckiger Cédric, (2011), Enfant, Elève, Apprenant, Recherches en Didactiques - les Cahiers Théodile, n°11, Presses Universitaires du Septentrion.Cette livraison de Recherches en Didactiques propose un dossier, Enfant, élève, apprenant, qui confronte plusieurs points de vue sur une thématique originale : comment les didactiques appréhendent-elles le sujet qu'elles constituent comme objet de leurs investigations théoriques ? Il s'agit de comprendre comment les didactiques envisagent la manière dont l'École institue l'enfant comme élève, la manière dont l'élève peut être constitué en apprenant d'un contenu (disciplinaire ou non), la part faite à l'enfant (à ses pratiques culturelles et langagières notamment) dans la mise en apprentissage de l'élève.
Deux articles:
Fluckiger Cédric, (2011), La didactique de l'informatique et les constructions sociales de la figure des jeunes utilisateurs, Recherches en Didactiques, n°11, p. 67-84.
Lien vers la version pré-print de l'article: http://hal.univ-lille3.fr/hal-01374003/document
Résumé:
"Cet article vise à éclairer la relation entre les usages ordinaires et scolaires des TIC, en examinant plus particulièrement la manière dont différents espaces, médiatiques, institutionnels et de recherche, construisent, explicitement ou non, la figure de l’apprenant dans le domaine des TIC. Il montre que dans ces différents espaces, le sujet, tel qu’il est construit, apparaît systématiquement lourdement chargé d’implicites. La figure du « digital native » construite dans l’espace médiatique apparaît en décalage avec les résultats de la recherche. En s’adressant au « futur citoyen » les instructions officielles reposent sur l’hypothèse implicite que les compétences de l’enfant sont également celles de l’élève. La construction par les chercheurs d’un sujet didactique essentiellement psychologique contribue à peu convoquer les pratiques des TIC ordinaires dans l’analyse des pratiques éducatives."
Daunay Bertrand, Fluckiger Cédric, (2011), Enfant-élève-apprenant: une
problématique didactique, Recherches en Didactiques, n°11, p. 7-16
Extrait:
"Comment les didactiques appréhendent-elle le sujet qu’elles constituent comme objet de leurs investigations théoriques ? Telle est, grossièrement exprimée, la problématique de ce dossier . Il s’agit de comprendre non seulement comment les didactiques pensent l’enfant, l’élève, l’apprenant, mais encore comment les didactiques envisagent la manière dont l’école (au sens large) institue l’enfant comme élève, la manière dont l’élève peut être constitué en apprenant d’un contenu (disciplinaire ou non), la part faite à l’enfant (à ses pratiques culturelles et langagières notamment) dans la mise en apprentissage de l’élève.
Ces termes – enfant, élève, apprenant – fonctionnent là comme des emblèmes : on en trouve d’autres, bien sûr, dans la littérature théorique didactique (qu’on pense notamment à sujet didactique ou sujet épistémique), dans la littérature théorique psychologique, qui a pu influencer l’institution scolaire (on sait la fortune des mots qualifiant les élèves, tels les qualificatifs arriérés, inadaptés, sous-instruits, en difficulté, etc.), ou encore dans les usages courants (qu’on pense par exemple à l’usage fréquent du mot gamin, pour désigner l’élève-enfant dans des conversations professionnelles) : dans l’usage de ces mots, se donnent à voir des catégories – ou des dimensions – du sujet, que les didactiques se doivent de décrire et dont elles ont à comprendre les relations.
Si les trois mots emblématiques d’enfant, d’élève, d’apprenant ont été retenus ici, c’est qu’ils permettent de poser des questions fondamentales, qui peuvent se décliner ainsi : il s’agit en fait de mieux comprendre comment l’école (au sens large du terme, au-delà de l’école primaire) envisage les relations entre l’enfant (comme sujet social), l’élève (comme sujet scolaire) et l’apprenant (comme sujet didactique) dans la construction des apprentissages des contenus d’enseignement. "
Ces termes – enfant, élève, apprenant – fonctionnent là comme des emblèmes : on en trouve d’autres, bien sûr, dans la littérature théorique didactique (qu’on pense notamment à sujet didactique ou sujet épistémique), dans la littérature théorique psychologique, qui a pu influencer l’institution scolaire (on sait la fortune des mots qualifiant les élèves, tels les qualificatifs arriérés, inadaptés, sous-instruits, en difficulté, etc.), ou encore dans les usages courants (qu’on pense par exemple à l’usage fréquent du mot gamin, pour désigner l’élève-enfant dans des conversations professionnelles) : dans l’usage de ces mots, se donnent à voir des catégories – ou des dimensions – du sujet, que les didactiques se doivent de décrire et dont elles ont à comprendre les relations.
Si les trois mots emblématiques d’enfant, d’élève, d’apprenant ont été retenus ici, c’est qu’ils permettent de poser des questions fondamentales, qui peuvent se décliner ainsi : il s’agit en fait de mieux comprendre comment l’école (au sens large du terme, au-delà de l’école primaire) envisage les relations entre l’enfant (comme sujet social), l’élève (comme sujet scolaire) et l’apprenant (comme sujet didactique) dans la construction des apprentissages des contenus d’enseignement. "
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